Lettre de motivation Objet: Troisième année «

Lettre de motivation

Objet: Troisième année « hors les murs » dans une université japonaise

J'écris cette lettre pour vous faire part de ma motivation quant à passer ma troisième année d'étude dites “hors les murs” dans une université au Japon, dans une des villes de Tokyô ou de Kyôto.

Partir au Japon est loin d'être un choix anodin. Il s'inscrit dans ma scolarité et mon projet personnel et professionnel. D'une part, il s'agit d'être en continuité avec deux années de premier cycle au Campus du Havre, spécialisé dans les études Euro-Asiatique. J'y ai appris le Japonais, à raison de 6 heures par semaine, ce qui constitue pour un premier cycle à Sciences po, une source de travail supplémentaire considérable. J'ai suivi ici des cours d'histoire ou de civilisation portant sur le Japon. Mon intérêt pour l'Asie en général et le Japon en particulier s'est donc trouvé justifié, approfondi ici, et je souhaiterai vivement avoir la possibilité de vivre quelque chose de concret, pour éviter que ces pays, que l'on aborde qu'en cours, ne se transforment qu'en des entités théorique que l'on ne connait que par des concepts de sciences politiques ou d'économie. Je pensais ensuite continuer en Master de recherche à Sciences po, probablement en Histoire ou en Sciences politique, et étudier exemple du Japon dans le cadre d'une thèse ou comme un exemple d'une thèse me parraissait intéressant. Si je veux aller en Asie, et au Japon en particulier, c'est pour approcher cette notion de conscience politique, qui semble si différente dans un pays qui a adopté la démocratie à l'occidentale, mais qui l'a vit d'une façon différente. Peut être nous

Partir au Japon, c'est aussi réalisé un rêve voilé, un rêve timide de changer complètement d'environnement, dans un pays qui me fascine.

• Background Hypokhâgne

• intérêt pour l'Histoire, les humanités, le droit

• Filière littéraire, intérêt pour les lettres (licence à correspondance prévue pendant l'année.

• Le japon non pas découvert par les mangas mais par la littérature, volonté d'aller plus loin dans la connaissance du japonais, du moins découvrir la construction du patriotisme, découvrir la construction de la culture classique japonaise pendant l'ère Meiji

• Etudes doctorales envisagées, Sciences politiques, culture de l'asie et littérature

• pourquoi aller au japon:

on connait tous Amélie Nothomb et son portrait caricatural qu'elle fait de la société japonaise. Il s'agit malheureusement de l'auteur le plus populaire et le plus accessible pour entrer en contacte avec un oeil européen dans cette société très particulière. On aborde souvent les choses par impression et par clichés. Par cliché, ce ne sont pas seulement des stéréotypes, mais surtout, des images, des sons, des phrases. Les clichés du japon m'ont toujours beaucoup plus attiré que ceux de la Chine, et après approfondissement, les clichés se sont envollés pour laisser place à une véritable interrogation.

• pourquoi étudier au japon:

Etudier au japon: d'abord pour être en continuité avec la formation internationale que m'a proposé le campus du Havre. Une formation internationale parce que les cours étaient en langue étrangère, parce qu'on nous a appris à travailler et à nous exprimer d'une façon différente, parce qu'il fallait trouver un moyen pour que tout le monde puisse s'exprimer. Venant d'une classe préparatoire littéraire, on m'a habitué à des méthodes très françaises que j'ai été obligé d'occulter ici pour être en phase avec des élèves qui utilisent d'autres méthodes. Ensuite, pour ce qui est de la continuité linguistique: j'ai commencé cette année l'apprentissage du japonais à raison de 6 heures par semaine, le suivi étant quasiment personnalisé puisque nous sommes en effectif réduit (10 dans mon groupe). Je veux aller au Japon d'une part pour m'enfuir du sacro saint Minna no Nihongo, manuel austère du japonais qui ne fait en aucun cas ressortir la beauté de la langue. Mon but est de maitriser une langue asiatique, et le minna no nihongo ne m'y mènera jamais. Pourquoi étudier le japonais quand on veut faire de la recherche ou du droit? Pour moi, parler une langue asiatique constitue un tour de force linguistique que tout élève se doit un jour d'essayer. Il s'agit d'approcher une langue qui n'a aucun rapport avec notre ère linguistique

• pourquoi Sophia:

Les 6 choix:

• Sophia: humanités, programmes sympa, université jésuite (grand intérêt pour l'histoire de la

  chrétienté au Japon)Les cours Robouam (Anthropologie, Philosophie

• Doshisha: humanité, service de homestay

• Retsumeikan:

• Kyodai:

• Waseda:

• Keio:

• Sapporo:
  

Comments

[Loubna]

Bonjour,
je viens tout juste de lire ton article et j'avoue être rester quelque peu... scotchée.
Je suis marocaine, de formation purement scientifique, mais j'ai dans l'idée (absurde pour certains) de tenter Science po le Havre l'année prochaine après mon bac.
J'avoue, que du fait que chez moi, la plupart des postulants pour Science Po tentent Menton, je me sens quelque peu seul et incomprise fasse a la fascination que je ressens pour la culture Asiatique (à des lieux des clichés émis et renforcés par les auteurs occidentaux), mais aussi par la langue japonaise que j'ai vaillamment tenté de commencer cette année en m'inscrivant a des cours par correspondance!!
Enfin bref, tous ça pour te demander si tu pouvais partager avec moi ton expérience du Havre? Je sais, je parle pour ne rien dire mais ça m'aiderais vraiment à y voir plus claire.
Merci beaucoup,
Loubna.M